C. Ducousso-Bon. Huile sur toile. 118 x 91 cm.

" Laboure ton champ chaque année: il fructifiera tous les ans. " Jules Renard.

€930.00

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Pourquoi nous l’avons choisie
Parce qu’il y a des tableaux qui racontent une histoire… et d’autres qui racontent plusieurs verres de vin plus tard. Cette grande toile signée C. Ducousso-Bon déborde de vie : on y danse, on y rit, on y aime. Entre pastorale et bacchanale, elle célèbre la joie d’être ensemble, la sensualité de la terre et la lumière d’un été qui ne veut pas finir. C’est rustique, solaire, un peu païen — et terriblement humain.

Elle ne cherche pas à séduire, elle invite à la fête. Le regard circule, hésite entre la ronde villageoise et la scène plus intime. La touche est souple, vibrante, presque fauve. On pense à un Derain rustique, à un Renoir plus terrien, à un art déco qui aurait troqué la ville pour la vigne.

Ce que l’on voit et ce que l’on sait
Huile sur toile de 118 × 91 cm, probablement réalisée entre les années 1920 et 1940. Le peintre, C. Ducousso-Bon, reste discret dans les archives, mais son pinceau parle pour lui : un style affirmé, des volumes souples, des couleurs franches et cette capacité rare à conjuguer le quotidien et le mythe.

La scène semble se situer dans un Sud rêvé — peut-être le Pays basque ou une campagne méridionale — où des paysans dansent autour d’un attelage de bœufs. Les robes des femmes tournoient, les chemises blanches des hommes éclatent dans la lumière. Et, à droite, surprise : trois silhouettes nues s’abandonnent dans la vigne, dans une étreinte de raisin et de chair. Une allégorie ? Un clin d’œil à Bacchus ? Un hommage discret à la liberté de peindre ? Peut-être tout cela à la fois. L’érotisme s’y mêle au terroir, la mythologie au réalisme : une façon de dire que le plaisir, lui aussi, fait partie du travail de la terre.

On l'imagine dans un salon, une salle à manger, ou toute pièce où l’on aime rire, parler fort et lever le verre. C’est une œuvre de chaleur, de convivialité et de connivence : elle ne se contemple pas en silence, elle s’écoute comme un chant populaire. Une lumière douce suffira à réveiller ses rouges et ses ors, à faire revivre la fête.