Connaissez-vous… Charles Lapicque ?

André Breton disait de lui en 1961 qu’il était « parmi les 10 plus importants artistes vivants ».

11/13/20231 min read

Né en 1898, Charles Lapicque est ingénieur de formation. Il pratique la peinture en autodidacte et est rapidement découvert par la Galerie Jeanne Bucher.

Sa thèse de doctorat porte sur la perception du rouge et du bleu par l’œil humain. Sa théorie va lui permettre de renouveler totalement la représentation de l’espace dans la peinture. Lors d’une de ses conférences, il déclare ainsi : « « De longues études d'ordre scientifique me conduisirent à considérer le rouge, l'orangé et le jaune comme des couleurs toujours prêtes à s'éclaircir, à se faire plus lumineuses et le bleu, au contraire, comme une couleur fatalement destinée à s'assombrir, à paraître plus noire. Il en résultait un avantage certain à figurer par du bleu les corps solides, pesants et rapprochés et à réserver le rouge, l'orangé ou le jaune aux corps lumineux ou lointains, tel que le ciel ».

Selon lui, le rouge, l’orange et le jaune créerait une impression de distance, Le bleu au contraire, une impression de proximité et de solidité. C’est une véritable révolution dans la peinture figurative traditionnelle, qui considère au contraire que le bleu est la couleur du vaste et du lointain.

Il perfectionnera par la suite ses connaissances à l'École supérieure d'optique, dont il sort ingénieur-opticien diplômé en 1934.

Entre 1945 et 1979, Lapicque se consacre également à la gravure et produira ainsi 509 lithographies et eaux-fortes, notamment sue le monde hippique, l’univers circassien, les paysages maritimes.

Les œuvres de Lapicque sont aujourd’hui exposées dans de nombreux musées en France (Paris, Dijon, Besançon, Grenoble, Nice…), en Europe (Bruxelles, Copenhague, Munich…) et en Amérique (New York, Toronto, Montréal).

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