
Couple enlacé de Roger Ménin (1925-2020). Encre et crayon sur papier. 24 x 32 cm.
" Eternité est l’anagramme d’étreinte." Henry de Montherlant
€280.00
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Ce qui nous a plu
Dans cette composition épurée, Roger Ménin joue de la ligne comme d’un souffle, fluide, sinueux, continu. Deux corps s’enlacent, fusionnent, se fondent littéralement l’un dans l’autre. La stylisation extrême évoque les recherches du futurisme, les mouvements simultanés du cubisme synthétique, et peut-être même l’abstraction biomorphique. Mais ce qui frappe ici, c’est la douceur du geste : tout est courbe, onduleux, enveloppant. Le noir et blanc, en rehauts superposés, donne une vibration presque optique au dessin. On croit sentir le mouvement. Ou l’étreinte. Ou les deux. On dirait un couple d’atomes amoureux en train de danser le slow d’un big bang miniature. Ou deux ombres chinoises qui ont décidé d’oublier leur scénario pour improviser une scène d’amour fluide. C’est beau comme une équation de physique quantique expliquée avec des bras. On pense au dessin animé de Fantasia version jazz abstrait, ou au générique d’un film soviétique érotico cosmique des années 70.
Ce qu'on sait de l'artiste
Rien. Nada. Que tchi, si ce n'est qu'il est né à Nancy.
Etat : bon
Encadré (aluminium noir) sous verre.