
Encre sur papier de Ramon Fernandez Marti (1915-2010) datée de 1944. 47 x 67 cm.
" Les jardins sont une des formes du rêve, comme les poèmes, la musique et l’algèbre. " Hector Bianciotti
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Ce qui nous a plu
Dans cette encre sur papier réalisée en 1945, Ramon Fernandez Marti emprisonne tout un ciel en mouvement, des arbres bavards et une terrasse si calme qu’on y entendrait presque le silence… Les nuages gonflés semblent prêts à quitter le cadre, comme des figurants impatients, tandis qu'un Cupidon solitaire sur la balustrade paraît attendre quelqu’un — peut-être nous, peut-être l’Histoire, ou juste le prochain rayon de soleil. Bref, c’est un paysage où le réel et l’imaginaire s’embrassent, mais sans se dire bonjour.
Ce que l’on connaît de l’artiste
Ramon Fernandez Marti (1915-2010), né à Vilabru, était un artiste double-face — peintre et écrivain, comme si un seul langage ne suffisait pas à contenir ses images. Fils de militaire, il a traversé les tumultes du XXe siècle, et son " Journal d’un soldat espagnol " demeure un témoignage marquant des horreurs de la guerre civile espagnole. L’œil du peintre et la plume de l’écrivain dialoguent chez lui, donnant naissance à une œuvre qui oscille entre précision documentaire et intensité poétique. Marti ne peint pas seulement ce qu’il voit, il dessine ce qu’il a vécu, et parfois, préférerait oublier.
Etat : bon
Encadrement : cadre aluminium noir. Sous verre.
Collections publiques :
Eglise de San Andrés de Madrid : "Miracle de San Isidro" et "Santa María de la Cabeza".
Eglise de San José (Coy), (Murcie) : triptyque marial.