
Guy Pro-Diaz (né en 1929). Huile sur toile. 160x130 cm.
" Personne ne peut savoir si le monde est fantastique ou réel, et non plus s'il existe une différence entre rêver et vivre. " Jorge Luis Borges.
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Ce qui nous a plu
Le travail de Guy Pro-Diaz, hors de toute affiliation évidente, le place dans une avant-garde qui a par la suite influencé des générations d’artistes. Ce tableau est antérieur à la création de ses dispositifs de création de « faits d’art », dans lesquels il crée à travers la destruction d’éléments explosifs. Quelques années plus tard, Pro-Diaz abdiquera. Il renoncera à ces représentations du vivant dans son exploration radicale de la chimie, des conflits élémentaires et des réactions violentes, ses fameuses explosions qu’il charge de créer des œuvres à sa place. Ici, il adopte une approche encore figurative. Il structure un paysage lumineux où le camaïeu de blancs indique des hiérarchies de plans divers. Ce paysage est surplombé d’un ciel lourd, fuchsia. Et là, deux apparitions. Deux monstres plus surpris que méchants, figures humaines, animales ou extra-terrestres qui vous fixent avec candeur. Son format, son fuchsia intense en feront indéniablement le point focal d’une pièce.
Ce que l'on sait de l'artiste
Né en 1929 en Bolivie, Guy Pro-Diaz rejoint l’Europe en 1953. Après avoir reçu le Prix de la Jeune Peinture en 1957, il entame dès 1958 des recherches en chimie organique et en physique qui viendront enrichir son approche de la création.
Ainsi, Pro-Diaz met en place les conditions d’une création dans laquelle il n’intervient pas : ce sont les éléments qui créent ce qu’il qualifie de « faits d’art ». Il enregistre ces processus de création sur pellicule, délivrant des films d’explosions qu’il projette au ralenti pour proposer une sorte de drame spontané et complexe.
En 1966, participe à Destruction in Art Symposium (DIAS) à Covent Garden. Cette exposition internationale réunit des artistes, poètes et scientifiques de la scène underground tels les actionnistes viennois (Gustav Metzger, Hermann Nitsch, Gunter Brus, Wolf Vostell, …), Yves Klein, Jean Tinguely, Niki de Saint Phalle, Yoko Ono ou Andy Warhol. Pro-Diaz Pro-Diaz y fait sensation en présentant une série de créations explosives à la Freeschool Playground.
Expositions collectives
1966 « Destruction in Art Symposium », Londres
1970 « Trois tendances de l’art contemporain en France », Hanovre, Munich, Cologne, Mons, Bruxelles
1971 « Art français depuis 1950 », Fondation Calouste Gulbenkian, Lisbonne
2004 Art & the 60s, Tate Britain, Londres
Collections publiques
Maison de la Radio (Paris), 1967
Pavillon des Raumes (Le Bourget)
Ambassade de France de Bolivie à La Paz (« Diffractions aléatoires, 1968 », 4 panneaux, fluor sur acier, 200 x 400 cm)
Etat : manques et écaillures
Encadrement : baguette dorée d'origine.
Il est des tableaux qui refusent catégoriquement de se plier aux règles postales. Celui-ci préfère le contact humain à celui du carton : retrait à la galerie ou convoyage par transporteur délicat, devis à la clef.