
Joel Blanc. Huile sur toile datée de 1971. 100 x 65 cm.
" L’homme n’aura jamais la perfection du cheval." Baruch Spinoza.
€840.00
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Ce qui nous a plu
Chevaux rouges, blancs, peut-être même communistes — on ne sait jamais en 1971. L’un broute, l’autre trotte, le troisième n’est pas vraiment là. Ou alors c’est une ombre portée ? Un souvenir d’équidé ? Tout semble se chevaucher dans cette scène équine : les plans, les couleurs, les points de fuite. C’est un manège pictural sans manège. Un rodéo cérébral. On dirait que le cheval rouge vient de descendre de Kandinsky pour aller boire à l’abreuvoir de Nicolas de Staël. Et si le tableau est muet, il hennit fort dans la tête.
Ce que l'on sait de l'artiste
Joël Blanc (né en 1933) est un peintre français formé aux Beaux-Arts de Toulouse. Il s’est fait connaître par ses représentations sportives, notamment de rugby, qu’il saisit parfois sur le vif pendant les matchs — pinceau en main, crampons en pensée. Mais son œuvre ne se limite pas à l’ovale : on y croise aussi des chevaux, des toréros, des scènes populaires. Cette toile de 1971 témoigne d’un usage affirmé de la couleur, dans une veine post-fauve, flirtant avec l’abstraction. On y sent à la fois la structure du dessin et la liberté du geste. L’animal y devient presque prétexte à une chorégraphie de formes, une partition de couleurs, où l’instinct l’emporte sur l’anatomie.
Etat : bon
Encadrement : caisse américaine noire
