Lampadaire inox & teck. Espagne. (probablement) années 70.

Certaines lampes ne voyagent pas. Trop fières pour la Poste, trop belles pour un carton. Ce lampadaire s’adopte en boutique, remis en mains propres.

Ce qui nous a plu

Un lampadaire au design si discret qu’il pourrait s’excuser d’éclairer — mais il le fait avec grâce. Haut de 1,30 m, posé sur un socle rond en teck (24 cm de diamètre, juste ce qu’il faut pour rester stable en toutes circonstances), ce fin funambule vertical s’élève en inox miroir comme une idée brillante sortie d’un atelier espagnol post-franquiste. Son bras déporté accueille un abat-jour en PVC translucide, amovible, strié, un peu comme si un nuage s’était posé sur une canne à pêche. La lumière qu’il diffuse est douce, calme, presque introspective. On imagine volontiers quelqu’un lui parler de ses doutes existentiels en retour de soirée.

Ni bavard, ni tape-à-l’œil, ce lampadaire évoque les utopies modernistes sans jamais en faire trop : il éclaire, il tient debout, et c’est déjà pas mal.

Pourquoi l'adopter ?

• Parce qu’il est aussi discret qu’un espion suisse, mais plus lumineux.

• Parce qu’il combine inox, teck et PVC sans déclencher d’incident diplomatique esthétique.

• Parce qu’il éclaire comme une pensée claire, sans s’imposer comme une vérité absolue.

• Parce qu’il donne l’impression qu’on lit Proust même quand on lit ses mails.

• Et parce qu’il est espagnol, peut-être, mais qu’il n’a pas besoin de castagnettes pour se faire entendre.

Ses caractéristiques

• Hauteur : 130 cm

• Pied : teck massif, Ø 24 cm

• Tige : inox

• Abat-jour : PVC translucide, amovible

• Origine : Espagne (en théorie… mais on ne lui a jamais demandé son passeport)

• Ampoule E14, interrupteur au pied

• État : très bon, quelques traces du temps comme nous tous