Lampe Ophélie par Georgia JACOB

Dans un geste théâtral, Ophélie déploie sa résine orange comme une flamme qui aurait pris des cours de drapés. On hésite : est-ce une lampe, une sculpture, ou une diva figée dans sa dernière note ? Peu importe, elle illumine tout ce qu’elle touche — y compris l’ego du salon.

Son socle en albâtre, discret et légèrement céleste, joue les chaperons : il garde les pieds sur terre pendant que le haut s’enflamme. La lumière, elle, s’échappe en nappes tièdes, presque comestibles — un peu miel, un peu théâtre.

Georgia Jacob signe ici une pièce où la sensualité rencontre la géométrie, où la résine s’invente textile et où l’on se surprend à murmurer bravo en l’allumant.

Pourquoi on l’aime
• Parce qu’elle a le panache d’une cantatrice et la douceur d’un abat-jour.
• Parce qu’elle prouve qu’une flamme peut être orange… sans brûler.
• Parce qu’elle éclaire comme si elle se souvenait d’avoir été un coucher de soleil.

Résine orange plissée et socle en albâtre — circa 1970
Hauteur 36 cm — Ø 24 cm