
Targetti Sankey : une ampoule dans un poème chromé
" Le futur n’est plus ce qu’il était. " Paul Valéry. Ou Jean-Luc Godard. Ou un designer anonyme des années 70…
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Ce qui nous a plu
Il est parfois des objets si simples qu’on les croirait évidents. Mais il n’y a rien de plus sophistiqué que cette évidence.
Chez Targetti Sankey, on ne se noie pas dans les arabesques ni dans les complications pseudo-fonctionnelles. Non. On prend un cylindre, on le dresse fièrement, on le polit jusqu’à s’y refléter comme dans un miroir d’acier, on y plante une ampoule, nue, directe, sans filtre — et la lampe existe. Elle est là, radicalement, sans plastron ni travestissement.
Un tube chromé. Une base ronde. Une ampoule comme on n’en fait plus, qui s’allume sans rougir d’être ce qu’elle est. Voilà la leçon de design selon Targetti Sankey : le geste juste au bon endroit. Le reste serait du bavardage lumineux.
Née dans l’Italie des années 60-70, cette lampe parle un langage moderniste, international, presque cosmique. Elle pourrait être un micro des premiers studios de la RAI, une balise lunaire, ou la colonne d’un manifeste architectural. On y lit l’obsession de la ligne claire, la précision industrielle, mais aussi un certain humour froid : car qui d’autre aurait osé faire d’un simple tube une déclaration d’intention ?
C’est une lampe de bureau pour ceux qui n’en ont pas. Une lampe de nuit pour les insomniaques esthètes. Une sculpture minimale pour ceux qui n’aiment pas l’art trop bruyant. Elle ne cherche pas à séduire : elle se contente de convaincre.
Pourquoi l'adopter
Pour son design minimal radical (moins, c’est moins... mais en mieux)
Pour les circulations d’air discrètes à la base : l’élégance jusqu’au souffle
Pare qu'elle brille sans effort, même éteinte.
Caractéristiques
Modèle : Lampe cylindrique Targetti Sankey
Éditeur : Targetti Sankey (Italie)
Époque : Circa 1970
Matériaux : Acier chromé (corps et base)
Dimensions : Hauteur : 23 cm. Diamètre de la base : 10 cm.
État : Très bon état vintage — légère patine du temps, juste ce qu’il faut pour rappeler qu’elle a vécu (mais mieux que certains humains).