Vladimir Stan (né en 1948). Technique mixte sur papier. 66 x 51 cm.

Ce qui nous a plu

Ce que nous avons aimé dans ce tableau de Stan, c’est sa manière de jouer avec l’inachevé. Les formes semblent flotter entre la ligne et la tâche, entre le contour maîtrisé et la couleur qui s’échappe. On croit deviner une silhouette hybride, peut-être animale, probablement humaine, qui échappe à toute définition. Mais à l'évidence elle est nue. Et féminine. L’emploi de lavis et de couleurs franches — ce jaune, cet orange, ce rouge presque organique — agit comme une respiration dans le gris du fond. Tout se passe comme si la couleur cherchait à jaillir hors du dessin, comme si elle débordait d’un cadre trop étroit. Exposer cette œuvre, c’est donner à voir une peinture qui ne rassure pas, mais qui interroge.

Ce qu’on sait de l’artiste

Vladimir Stanchovski, dit Stan, est né en 1948 en Bulgarie. Il a étudié aux Beaux-Arts de Sofia, dont il sort diplômé en 1975. En 1986, il quitte la Bulgarie pour s’installer à Paris en tant que réfugié politique. Son travail explore principalement le portrait et la figure humaine, avec une simplification des volumes et un goût pour les visages dépouillés qui évoquent parfois Modigliani. Il pratique diverses techniques : acrylique, gouache, pastel et techniques mixtes, avec un geste qui privilégie l’expression au réalisme. Il vit et travaille dans le quartier de Montparnasse. Il est représenté par les galeries Art Montparnasse et Belair.

Etat : bon

Encadrement : aluminium noir